Il aurait eu 100 ans

« Ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois. »
– Albert Camus
Camus in der SZ 257 vom 7.11.2013
In Deutsch seit Jahr und Tag bei Rowohlt.

2 Gedanken zu „Il aurait eu 100 ans“

  1. @a.more.s – Das ist wunderbar. Danke. Ich habe heute – nach einem eher schlechten Tag – ebenfalls das Glück gehabt, eine sehr schöne Nachricht zu erhalten, von einer Ehemaligen, die eigentlich bloss eine Adressänderung gesendet hat. So ist es eben auch, das Lehrerleben:
    Herzlichen Dank für deine Leidenschaft, Ausstrahlung, kritischen Meinungen, originelle und professionelle Vermittlung deines enormen Fach- und Lebenswissens und den Mut, welchen du mir als Lehrerin und als Mensch auf meinen Weg mitgegeben hast.
    ***
    Und hier der Originaltext von Camus Brief gemäss Tipaza:
    19 novembre 1957
    Cher Monsieur Germain,
    J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces.
    Albert Camus

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